equipement1967 Premier boitier un Zeiss Ikon Voïgtlander 35CDs/ 50mm complété ensuite par un 300mm (Vivitar!) et un 24mm, c’était le temps des focales fixes.

1984 Les études sont finies depuis longtemps et ma vie active a commencé dans les meilleures conditions. Je m’offre un Minolta, très beau boitier reflex qui me sera subtilisé avec tout mon matériel lors d’un cambriolage, avant même que la première pellicule de 36 poses- détail qui fait sourire aujourd’hui où nous réalisons parfois plus de mille clichés jour!- ne soit développée.

1984 Passage chez Nikon pour un boitier FG puis, souhaitant vivre les bonheurs du 105mm f/1.4 j’en fait l’acquisition auprès d’un photographe professionnel qui en profite pour me vendre son boitier Nikon FA, le tout accompagné de la photo en une de couverture de Paris-Match qu’il avait réalisée avec ce matériel. Cet équipement merveilleux m’a accompagné tout au long de mes voyages au bout du monde, complété par l’icône de l’objectif de reportage le 70-200 jusqu’en 2007…Ces deux boitiers sont maintenant de nouveau utilisés pour faire des images argentiques, équipés d’un 35mm f/2.0. Nostalgie, lorsque tu nous tiens!

nikon_d3s2007 Année de ré(é)volution puisque, malgré mes réticences à abandonner l’argentique, je me décide à m’équiper en numérique avec le merveilleux Nikon D300+ objectif 18-200mm, ensuite 70-200 f/2.8, incontournable compagnon de mes voyages, 50mm f/1.4, 85mm f/1.4, 24-70mm f/2.8.

2011 Premier voyage animalier au Kenya- il était temps! – avec la Nikon School et Gérard David où je découvre les exceptionnels boitiers Nikon D3s et l’objectif 200-400mm f/4: une révélation par la qualité des images et la les possibilités techniques de ce matériel qui « vous sort » des tonalités pastel « à tomber ». Bien entendu, je m’offre le D3s au retour et…le sac s’alourdit!

2013 Les voyageurs du Kenya se retrouvent pour créer bientôt une association, TeamPhoto, et partager des moments très excitants de photographie sportive dans tous les domaines. L’acquisition d’un 300mm f/2.8 me comblera par son piqué exceptionnel.

2015-2017 Comme tous je commence à souffrir sous les 18 kgs du sac photo et je complète l’équipement par un Fuji X-Pro1, puis X-T1 (avec des objectifs 23mm f/1.4, 60mm f/2.4 et 18-135mm), remarquables boitiers qui s’imposent par leur qualité, leur légèreté et leur discrétion, bienvenue dans la photo de rue, en attendant de passer peut-être à l’icône, aboutissement d’une vie de photographe, un boitier Leica..

nikon_d4s_3Le D3s est remplacé par le D4s et la vie continue agréablement avec ses voyages lointains, l’Ethiopie, l’Inde, le Vietnam, le Japon, bientôt Cuba, peut-être la Namibie… S’ajoutent à ces sujets une passion naissante pour la « photo humaniste », la « street photography » domaines dans lesquels on réalise combien un matériel discret favorise les rencontres humaines, source d’épanouissement personnel car, qu’y a-t-il de plus beau que d’obtenir un sourire d’un individu qui vous accepte sans qu’une langue commune ne soit partagée. Mais aussi des domaines plus secrets et assez difficiles à appréhender, l’observation du monde artistique, musiciens, danseurs… Ce sera bientôt le retour vers l’argentique, le vrai NB et le bonheur de voir ses images apparaître dans le révélateur de l’obscurité rougeoyante du laboratoire. Mais ceci est une autre histoire à écrire..

Les sites évoqués  TeamPhoto http://teamphoto.fr; Nikon School http://iamyourstory.fr; Gérard David http://gerard-david.com

2017 Le temps est venu de s’alléger … Comme beaucoup d’entre nous, je commence à souffrir du poids du matériel mais aussi de la gêne occasionnée par son volume lorsque nous nous baladons en ville. Las d’être interpelé comme « photographe professionnel qui travaillerait forcément pour une agence » vu mon équipement, j’ai décidé d’opter pour un matériel léger mais excellent. Après un passage par un remarquable Fuji X-Pro1 puis X-T1, je réalise le « rêve du photographe », ce que je considère comme un aboutissement du chemin parcouru, une récompense de la vie en quelque sorte. Aussi, « pour mon anniversaire », je prends possession d’un Leica Q magnifique boitier équipé d’un 28mm au piqué exemplaire. Comme le dit notre ami photographe Philippe Hirsch, je suis passé « de l’extrême complexité à la plus grande simplicité, voire à l’essentiel »: un boitier, trois boutons, un menu simple, la possibilité de débrayer l’autofocus (comme dans les années 30!) et me voilà parti pour de nouvelles aventures….

Dernière étape du besoin d’alléger le matériel, élément particulièrement important lors des voyages ou de longues journées de prises de vue. Nikon a la bonne idée de mettre sur le marché des boitiers « mirrorless » particulièrement performants. Je passe à l’acte non sans avoir longuement réfléchi car « abandonner » mon D4s a été particulièrement difficile: j’ai passé tellement d’heures en voyage, sur les circuits automobiles ou dans les réserves d’animaux, il m’a procuré tant de plaisirs que cette décision raisonnable est un véritable déchirement… Je me décide donc en acquérant un Nikon Z7 et en remplacement progressivement mes objectifs par leur équivalent dans cette gamme de boitiers. Si la décision a été douloureuse, je ne regrette rien tant la qualité de ce nouveau matériel est remarquable. De plus mon sac photo, pour les mêmes utilisations, est passé de 18 kgs à… 7.5 kgs!

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